La performance d’un poêle de masse est étroitement liée à sa capacité à extraire le maximum de chaleur que peut donner une bûche de bois (rendement), avec un minimum de rejets polluants (émissions de CO, particules,…) mais aussi à sa capacité à restituer la chaleur sur une longue durée.
1. Performance de combustion, rendement
Tous les foyers mis en oeuvre par Pascal Pierret (foyers maçonnés homologués ou foyers conçus selon la NF EN 15544) ont démontré un niveau d’émissions largement inférieures aux seuils requis par la réglementation.
Une fois la combustion propre assurée, il reste à extraire la chaleur des fumées. C’est le rôle de l’accumulateur de chaleur constitué de chicanes dont les sections rétrécissent avec la baisse des températures des fumées. A titre d’exemple, un poêle « moyen » (Foyer conçu pour 15 kg de bois avec un rendement de 80 à 85 %) contient un parcours pour les fumées de 7 à 8 m avant d’évacuer ces fumées vers le conduit de raccordement à la cheminée.
Volontairement, Pascal Pierret ne propose pas des poêles dont le rendement excède 85 %. Ce niveau de performance peut être atteint en allongeant le circuit accumulateur et donc baisser les températures de fumée en entrée du conduit de cheminée en dessous de 150°C. Ce type de construction peut entraîner des difficultés de fonctionnement mais aussi des désordres de fonctionnement pour ces poêles à tirage « naturel » et non forcé: condensation dans le conduit de fumée, instabilité du tirage, etc…
Rendement et niveau d’émissions de polluants sont synthétisés par un indice environnemental qui en France détermine l’éligibilité aux aides publiques (crédit d’impôt, prêt à taux zéro,..). Tous nos poêles répondent largement à ces exigences et bien au delà car conçus en réponse à une réglementation autrichienne reconnue comme la plus exigeante en Europe.
2. Durée de restitution de chaleur
Un élément essentiel de la performance d’un poêle de masse réside dans sa capacité à restituer sa chaleur dans la durée.
La norme NF EN 15520 a codifié la méthode de mesure et défini une durée minimum, pour un poêle à restitution lente de chaleur, entre le moment où le poêle délivre 100 % de sa puissance et le moment où cette puissance a chuté de 50%. Pour les poêles répondant à ces critères, la durée minimum a été fixée à 4 heures.
Hors laboratoire de test, un poêle se comportera différemment selon le contexte : il libère plus rapidement sa chaleur lors d’un redémarrage dans une pièce refroidie, la restitution se fera plus en longueur dans un contexte de chauffage régulier…
La courbe ci-dessous donne un aperçu du comportement thermique d’un poêle de construction Feu & Masse pesant +/- 2 tonnes : puissance nominale de 4 kW pour deux flambées quotidiennes (ou 2 kW pour une flambée/jour), foyer conçu pour 15 kg de bois
Le choix optimal des matériaux (densité et conductivité) normalisés en Autriche, la construction en double paroi avec lame d’air et la masse de l’ensemble assurent une très longue restitution de la chaleur.
La durée de restitution est deux fois plus importante que les poêles répondant aux exigences de la NF EN 15250.